Chers amis, bonsoir

Merci Gouverneur, Chère Dominique et à ton adjointe, Chère Marie-Pierre, d’être des nôtres pour cette soirée honorifique tout à fait particulière !
Merci également à tous les amis pour votre présence.

Ayons une pensée très émue pour les amis absents ce soir, pour cause de santé ou de problèmes familiaux ; que nos vœux de soutien les accompagnent.

Cher Roger, une idée m’a traversé l’esprit et j’ai ce soir une soudaine envie de comparer ta vie à celle de Gilbert Bécaud.

Lui, sa cravate fétiche et porte bonheur était bleue à pois blancs ; elle l’a accompagnée avec succès dans le monde entier.

La tienne Roger a toujours été rouge !
Aurons nous la révélation d’une explication au cours de la soirée ?

Est-ce cette cravate qui t’a donné tant d’énergie, d’amour et de passion pour cumuler l’ensemble de tes vies professionnelle, sportive et rotarienne à travers une grande partie du globe ?

Comme Gilbert Bécaud, tu as dû être qualifié de Monsieur 100.000 volts !!!

Rassurez vous mes amis, je ne vais pas m’aventurer ce soir à retracer l’ensemble des carrières de Roger qu’il nous a longuement exposé depuis plusieurs mois car je suis sûre que ce serait plus long encore que la pièce de Paul Claudel « Le soulier de satin » !

Cher Roger, tu as toujours été avant gardiste,et jusqu’au boutiste…
Notre regretté ami rotarien, past gouverneur lui aussi : Marcel Mousset a d’ailleurs fort bien fait remarquer ta pugnacité (confer le menu).

Tu prévoyais l’avenir dans lequel nous sommes toutes et tous certains de passer le reste de nos jours. Tu as été un des premiers rotariens à faire admettre la gente féminine dans nos clubs ; j’en suis d’ailleurs une preuve…

C’est bien grâce à toi, Cher Parrain que je suis là ce soir, et à notre ami Bernard Ducroz, mon second parrain, alors Président du Club à l’époque de mon intronisation, en présence de ton ami Bernard Lacaze, gouverneur en 2009 ; Bernard que nous retrouverons avec plaisir demain à Rodez !

Au cours des mois, j’ai pu constater nos différences :

Il y a ceux qui sont en retrait, ceux qui sont peu présents, ceux qui n’osent pas, ceux qui souhaitent passer la main, ceux qui veulent toujours la main, et je fais allègrement miennes les paroles de Paul Harris qui n’ont pas pris une seule ride :

Le Rotary exhorte à l’action et ne cherche pas à paralyser les activités.

L’idéal n’est jamais la passivité.

L’attrait du Rotary a toujours été les amitiés qu’on pouvait y fonder.

Le Rotary doit veiller à ne pas être dépassé.

Le mieux étant de montrer la voie à autrui.

C’est de l’amitié cultivée que nous puiserons la force de nous épanouir dans le service.

Le Rotary ne peut pas être « Je paye donc je suis », pas plus que je suis sans respect et amitié pour les autres.

Roger, tu as reçu la plus haute distinction que le Rotary International décerne avec parcimonie, distinction d’une grande rareté : le PRIX SERVIR qui t’a été remis lors de la dernière conférence de district à Eguyrande, par Jean-Pierre Remazeilhes représentant du Président International prouve ces qualités réunies.

Un grand salut à toi Roger et à Françoise, ta chère épouse, pour toutes ces années consacrées à tes passions que tu nous a largement fait partager.

Tu resteras à jamais gravé dans nos cœurs !

Enjoy Rotary